Dans un petit village du Kansas vit Dorothy, une jeune orpheline vivant avec son oncle et sa tante. Elle mène une vie simple et insouciante avec son petit chien, Toto.Tout se passait bien jusqu’au jour où l’aigrie Mme Gulch fait appelle au shérif pour se débarrasser de ce qu’elle appelle un affreux roquet. Obligée de laisser son Toto à l’affreuse bonne femme, elle s’enfuit en pleurant. Heureusement le petit chien se saute du panier où il se trouvait enfermé. Ayant retrouvé sa maîtresse, celle-ci décide de fuir loin, là où elle pourra vivre en paix avec son ami à quatre pattes. Elle rencontre sur le chemin un voyant un brin charlatan mais très humain qui lui fait comprendre que les siens vont s’inquiéter si elle fuit ainsi. Elle décide, émue par le vieil homme de rentrer chez elle, ce qui est sans compter le cyclone qui se déclenche alors, emportant tout sur son passage. Ses proches se sont réfugiés dans l’abri à tempête, elle revient et se retrouve seule dans la petite maison en bois qui ne tarde pas â être emporté par le vent.
Dans un petit village du Kansas vit Dorothy, une jeune orpheline vivant avec son oncle et sa tante. Elle mène une vie simple et insouciante avec son petit chien, Toto. Tout se passait bien jusqu’au jour où l’aigrie Mme Gulch fait appelle au shérif pour se débarrasser de ce qu’elle appelle un affreux roquet. Obligée de laisser son Toto à l’affreuse bonne femme, elle s’enfuit en pleurant. Heureusement le petit chien se saute du panier où il se trouvait enfermé. Ayant retrouvé sa maîtresse, celle-ci décide de fuir loin, là où elle pourra vivre en paix avec son ami à quatre pattes. Elle rencontre sur le chemin un voyant un brin charlatan mais très humain qui lui fait comprendre que les siens vont s’inquiéter si elle fuit ainsi. Elle décide, émue par le vieil homme de rentrer chez elle, ce qui est sans compter le cyclone qui se déclenche alors, emportant tout sur son passage. Ses proches se sont réfugiés dans l’abri à tempête, elle revient et se retrouve seule dans la petite maison en bois qui ne tarde pas â être emporté par le vent.
La maison après de nombreux tours s’écrase en plein cœur d’une ville étrange au cœur du pays des Munchkins, petits êtres enfantins vivant au cœur des fleurs. Elle est accueillie par Glinda, la sorcière de Nord qui lui explique beaucoup de chose sur son arrivée dans le monde d’Oz et surtout que sa maison a miraculeusement écrasée la Sinistre Sorcière de l’Est et qu’elle est ainsi devenue l’héroïne du petit peuple qui lui fait alors la fête en fanfare. Mais la cérémonie est brutalement stoppée par l’arrivée de la Sinistre Sorcière de l’Ouest qui vient demander des comptes et surtout récupérer les fabuleuses chaussures de rubis que portait sa sœur. Mais les chaussures sont à présent en possession de Dorothy. La Sinistre Sorcière lui promet alors bien des tourments et s’enfuit dans un nuage de souffre. La jeune fille doit quitter au plus vite Oz pour ne pas être victime de sa colère. Glinda lui annonce alors que seul le grand magicien de ce monde qui pourra lui dire comment rentrer au Kansas.
Elle part donc pour un long voyage le long du sentier de brique jaune qui doit la mener à Emeraudville. Elle rencontre sur son chemin trois étranges personnages, un épouvantail sans cervelle, un homme de fer blanc sans cœur et un lion sans courage qui ont décidé eux aussi sous les conseils de Dorothy d’aller demander ce qui leur manque au Magicien d’Oz.
Ce film est l’adaptation d’un roman phare en Amérique pour petits et grands, un challenge de taille pour la MGM. C’est une réponse au succès de Walt Disney et de sa Blanche Neige, le premier film réalisé sur un univers fantasy avec des acteurs costumés en des créatures non humaine. En tant que premier en son genre, les équipes de réalisations ont du déployer un monstre d’ingéniosité et faire avec les limites de leur époques.
Le cyclone est un effet spécial réalisé pour la première fois, ils durent mettre aux point différents systèmes D afin de le rendre aussi crédible que possible : utilisation de maquette, le cyclone était une chaussette de mousseline, animée par un chariot avec un apport d’air et des pelletés de terre envoyée dans les airs afin de rendre les contours plus vagues. La chute de la maison en tourbillonnant a été réalisée de manière fort simple au final : ils ont filmé la chute d’une maquette depuis les étages du studio et ont monté le film à l’envers pour qu’on ait l’impression qu’elle tombe sur la caméra.
Ce ne sont bien sur que deux exemples de ce qui a été mis en place savamment par l’équipe de techniciens. Le film est tourné en studio entièrement, ce qui a posé quelques problèmes au niveau des décors, mais également au niveau des éclairages qui dégageaient chaleur et fumée. Pour pallier au manque de profondeur des décors (champs de blé, forêts, etc.) dû au studio, les équipes artistiques ont réalisés d’immenses panneaux (8m sur 130m plus ou moins) peints du monde d’Oz. Ce qui donne un rendu très théâtral au film quand on s’en rend compte puisque la plupart des décors sont ainsi fait. Ainsi on peut citer une fois encore dans les ingénieux procédés mis en place qu’ils ont percé le panneau figurant Emeraudville de nombreux trous dans laquelle ils ont glissé des lampes clignotantes et ce afin de donner l’illusion que la ville brille dans le lointain.
Au niveau de la mise en scène et des acteurs, on retrouve un récit entrecoupé de très nombreux tableaux chantés. En y regardant bien on se rend compte qu’ils sont en grande partie des présentations, des solo de personnages dévoilant qui ils sont, c’est le cas pour les trois compères qui ont chacun leur solo de présentation. Les autres tableaux musicaux étant plus grandiloquent et coloré sont les arrivées en ville, que ce soit Munchkins Land ou Emeraudville. On retrouve dans ces tableaux l’influence du Music Hall de part la grandeur de la chorégraphie, la caméra qui joue avec les hauteurs.
L’humour est présent sous la forme d’un comique de situation et surtout autour du personnage du lion. Bert Lahr étant proche du comique du burlesque, il possède les mimiques, les gestes outranciers et évidemment son manque de courage prêt de nombreuses fois à rire. Mais en général le film n’est pas « drôle », bien que mettant de bonne humeur.
Le point le plus touchant au final reste le sens donné à ce film et en particulier devant son premier public, les Américains. Autant le livre était pour eux un classique, autant le film est devenu un mythe. Cela est sans doute dû au contexte de sa sortie – dernier été de paix avec la guerre 40. C’est la fin du chemin de brique jaune et évidemment le « There’s no place like home » prend tout son sens pour les soldats parti au front. Le film a vu son succès grandir d’année en année et cela ne semble pas se démentir même actuellement.
Le message du film est donc clair : rien ne sert d’aller au delà de l’arc en ciel chercher ses désirs, si on ne les trouve pas dans son propre jardin (réel ou intérieur), on ne les trouvera nul part ailleurs. Ceci est évidemment montré par la scène d’Oz donnant les « preuves » de l’existence de quelque chose que les trois compères pensaient inexistant, par exemple le diplôme de « Thinkology » de l’épouvantail qui le rend soudainement intelligent alors qu’il n’a objectivement pas plus de cervelle qu’avant.